Vous avez cliqué sur un lien conduisant à un autre site Web. Si vous poursuivez, vous pourrez visiter un site géré par un tiers.
Nous n’examinons ni ne contrôlons le contenu des sites autres que Medtronic et déclinons toute responsabilité quant aux accords ou transactions commerciaux que vous pourriez y conclure. Votre navigation sur cet autre site est soumise à ses propres conditions générales et de confidentialité.
Il est possible que l’utilisation de certains produits de cet autre site ne soit pas homologuée dans votre région ou votre pays.
La version de votre navigateur est trop ancienne
Vous bénéficierez d’une meilleure expérience du site web de Medtronic avec un navigateur à jour. Mettre à jour mon navigateur.
Les informations contenues dans cette section sont à destination des professionnels de santé.
Dans le cas de nombreux troubles de la thyroïde, la chirurgie se positionne comme le traitement de référence1. La chirurgie thyroïdienne est une intervention chirurgicale couramment pratiquée - rien qu'en France en 2018, environ 34 500 actes chirurgicaux ont été pratiqués 2.
Il existe deux types de chirurgie :
Le chirurgien choisira avec le patient le type d’intervention qui convient le mieux à son cas
Lorsque la quantité de tissu à enlever est trop grande, ou si l’intervention risque d’être complexe, le chirurgien a recours à la chirurgie thyroïdienne traditionnelle.
La chirurgie thyroïdienne traditionnelle se pratique généralement par une incision de 2 à 8 cm dans la peau de la partie inférieure du cou. Le chirurgien écarte la peau et les muscles pour exposer la glande thyroïde. L’incision est généralement faite dans le pli cutané du cou, ce qui la rend moins visible. L’arrivée de sang à la glande est interrompue et le chirurgien enlève la totalité ou une partie de la glande3.
Pendant l’intervention, le chirurgien s’efforce de repérer et de respecter les nerfs aboutissant au larynx ou aux cordes vocales qui se trouvent juste derrière la glande thyroïde. La lésion de ces nerfs peut compromettre sérieusement la faculté de parler, d’avaler ou de respirer. L’utilisation d’un système de monitorage peut aider le chirurgien à repérer ces nerfs, à les surveiller et à confirmer qu’ils n’ont pas été lésés pendant l’intervention4.
Le chirurgien prend également soin de repérer et de respecter les quatre petites glandes parathyroïdes situées à côté de la glande thyroïde. Ces quatre petites glandes secrètent une hormone appelée parathormone qui régule le taux de calcium dans le sang.
Certains chirurgiens utilisent des techniques mini-invasives pour opérer la glande thyroïde. L’opération se pratique par une très petite incision qui peut être faite à une certaine distance de la glande, par exemple, dans l’aisselle ou dans la poitrine. Le chirurgien examinera les différentes options qui existent, selon la pathologie et l'état de santé du patient, son expérience et les équipements disponibles à l’hôpital.
Quelle que soit la méthode chirurgicale utilisée, on interrompt l’arrivée de sang à la glande. Puis le chirurgien sépare la trachée de la thyroïde et enlève la totalité ou une partie de la glande.
Tout comme en chirurgie traditionnelle, le chirurgien s'efforce de repérer et de respecter les nerfs aboutissant au larynx ou aux cordes vocales qui se trouvent juste derrière la glande thyroïde. Le chirurgien peut également utiliser un système de monitorage qui va lui permettre de surveiller et de confirmer qu'ils n'ont pas été lesés pendant l'intervention.9
Les bénéfices de la chirurgie de la thyroïde sont spécifiques à chaque patient et font partie de la discussion avec le médecin pendant la consultation.
Que ce soit en chirurgie traditionnelle ou mini-invasive, certaines complications (traitements substitufis, par hormones thyroidinenne, hypothyroidie, lésion des nerfs laryngés, risque généraux de la chirurgie) peuvent survenir pendant ou après l'intervention chirurgicale10.
Consultez votre médecin pour obtenir une liste complète des bénéfices, des indications, des précautions, des résultats cliniques et d'autres informations médicales importantes propres à la chirurgie de la thyroïde.
Cicatrice : Après une chirugie traditionnelle, il y aura une cicatrice qui s’estompera généralement pour donner une fine ligne ressemblant à une ride du cou. Mais il se peut que la cicatrisation ne se passe pas aussi bien qu’on l’espère et que la cicatrice soit plus marquée que prévu. Il peut aussi y avoir une perte de sensation de la peau qui a été écartée par le chirurgien pour bien visualiser la thyroïde. (seulement pour la chirurgie traditionnelle)
Traitement substitutif par hormones thyroïdiennes : Selon l’étendue de l’ablation, il vous faudra probablement un traitement substitutif par hormones thyroïdiennes après l’opération.10
Hypoparathyroïdie : Les glandes parathyroïdes, qui sont très proches de la glande thyroïde, régulent le taux de calcium dans votre organisme. Si les glandes parathyroïdes sont lésées lors de l’intervention chirurgicale, cela peut entraîner l’arrêt transitoire ou, rarement, définitif de la sécrétion parathyroïdienne et donc une baisse du taux de calcium (hypocalcémie). L’hypoparathyroïdie transitoire touche environ 15.3% 13 des gens. Les symptômes de l’hypoparathyroïdie, qui apparaissent généralement dans les quelques jours qui suivent l’intervention chirurgicale, peuvent être les suivants 14 :
Ces symptômes se traitent avec des comprimés de calcium10.
Lésion des nerfs laryngés : Les nerfs qui commandent l’émission de la voix (les nerfs laryngés) passent très près de la thyroïde. Ils risquent d’être lésés pendant l’opération chirurgicale. La lésion est généralement transitoire et peut causer des altérations de la voix10:
En général, les altérations définitives sont rares et la voix redevient normale en quelques semaines. Un système de monitorage peut aider à réduire le risque de lésion des nerfs pendant l’opération. Pendant une opération de la thyroïde traditionnelle ou mini-invasive, ce système permet au chirurgien de repérer les nerfs à respecter, de surveiller la fonction nerveuse et de confirmer que les nerfs sont intacts.9-12
S’il se produit une altération de la fonction nerveuse, le système de monitorage fournit des avertissements visuels et sonores pour alerter le chirurgien et le personnel du bloc opératoire.
« Cancers de la thyroïde : les traitements. », Fondation ARC pour la recherche sur le cancer., 08-nov-2018. [En ligne]. Disponible sur: https://www.fondation-arc.org/cancer/cancer-thyroide/traitement-cancer. (Consulté le : 16-mai-2019)
Scansanté. Agence technique de l’information sur l’hospitalisation. 2019. Disponible à : https://www.scansante.fr/applications/statistiques-activite-MCO-par-diagnostique-et-actes?secteur=MCO (Consulté le: 16-mai-2019).
La ligue contre cancer, « Le cancer de la thyroïde ». janv-2017.
A. De la Quintana Basarrate, A. Iglesias Martínez, I. Salutregui, L. Agirre Etxabe, A. Arana González, et I. Yurrebaso Santamaría, « Continuous monitoring of the recurrent laryngeal nerve », Langenbecks Arch. Surg., vol. 403, no 3, p. 333‑339, mai 2018.
Raul Alvarado, Todd McMullen, Stan B. Sidhu, Leigh W. Delbridge, Mark S. Sywak. Minimally Invasive Thyroid Surgery for Single Nodules: An Evidence-based Review of the Lateral Mini-incision Technique. World Journal of Surgery (2008) 32:1341–1348
M. Sahm, R. Otto, M. Pross, et R. Mantke, « Minimally invasive video-assisted thyroidectomy: a critical analysis of long-term cosmetic results using a validated tool », Ann. R. Coll. Surg. Engl., vol. 101, no 3, p. 180‑185, mars 2019.
Miccoli P, Pinchera A, Cecchini G et al. Minimally invasive, video-assisted parathyroid surgery for primary hyperparathyroidism. J Endocrinol Invest 1997; 20: 429–430
Gagner M. Endoscopic subtotal parathyroidectomy in patients with primary hyperparathyroidism. Br J Surg 1996; 83: 875.
Aitor De la Quintana Basarrate, Arantza Iglesias Martínez, Iciar Salutregui, Leire Agirre Etxabe, Ainhoa Arana González. Continuous monitoring of the recurrent laryngeal nerve. Langenbecks Arch Surg (2018) 403:333–339
La ligue contre cancer, « Le cancer de la thyroïde ». janv-2017.
E.-M. Gamper et al., « Persistent quality of life impairments in differentiated thyroid cancer patients: results from a monitoring programme », Eur. J. Nucl. Med. Mol. Imaging, vol. 42, no 8, p. 1179‑1188, juill. 2015
B. Kohnen, C. Schürmeyer, T. H. Schürmeyer, et P. Kress, « Surgery of benign thyroid disease by ENT/head and neck surgeons and general surgeons: 233 cases of vocal fold paralysis in 3509 patients », Eur. Arch. Otorhinolaryngol., vol. 275, no 9, p. 2397‑2402, sept. 2018
D. Bartsch et al., « Current Practice of Surgery for Benign Goitre—An Analysis of the Prospective DGAV StuDoQ|Thyroid Registry », J. Clin. Med., vol. 8, no 4, p. 477, avr. 2019.
D. Bartsch et al., « Current Practice of Surgery for Benign Goitre—An Analysis of the Prospective DGAV StuDoQ|Thyroid Registry », J. Clin. Med., vol. 8, no 4, p. 477, avr. 2019