Hernie discale Votre santé
Vos questions par rapport à la chirurgie du dos
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Vos questions par rapport à la chirurgie du dos
Les questions se bousculent dans votre tête. Il n’y a jamais de mauvaise question et votre médecin est là pour y répondre. Nous vous proposons toutefois quelques éléments de réponse.
Tout dépend évidemment des symptômes et de la cause de ceux-ci.
Les buts principaux d’une intervention chirurgicale du rachis sont l’arrêt ou la diminution des symptômes, la suppression de la ou des causes, l’arrêt des processus dégénératifs progressifs ...
De nombreux établissements mettent à votre disposition une liste d’instructions et d’éléments à ne pas oublier le jour de l’hospitalisation.
Diverses modalités d’anesthésie sont possibles dans les interventions du rachis. Le choix se fera selon le type d’intervention, la zone à opérer, l’état médical du patient... Cependant, dans la majorité des cas, c’est l’anesthésie générale qui est proposée.
Vous serez amené à rencontrer l’anesthésiste avant l’intervention. Il est très important qu’il soit au courant de tous vos antécédents médicaux et chirurgicaux, ainsi que de vos traitements. N’hésitez pas à lui faire part d’éventuelles expériences d’anesthésies passées.
Des pertes sanguines peuvent survenir durant l’intervention et nécessiter des transfusions sanguines. Les pertes sanguines sont cependant rarement importantes.
L’utilisation de certains outils de coagulation du sang permettent la diminution des saignements ce qui permet également la réduction du nombre de transfusions et de la durée des séjours hospitaliers des patients.1
Il existe toujours des risques liés à la fois à l’intervention et à l’anesthésie. Ces risques sont cependant faibles. N’hésitez pas à poser toutes les questions qui vous angoissent à votre chirurgien et à votre anesthésiste, ainsi qu’à votre médecin de famille.
Depuis quelques années, certaines technologies (outils de navigation chirurgicaux, outils de contrôle des nerfs durant l’opération… Voir Page "À la découverte de la salle d'opération" pour plus d'informations) visant à assurer plus de précision et de sécurité se développent dans les blocs opératoires.
La durée d’hospitalisation varie en fonction du type de douleurs et du type de pathologies (hernie discale, canal lombaire étroit, arthrodèse...) mais aussi du type d’opération (chirurgie ouverte ou mini-invasive), de la douleur postopératoire et des habitudes hospitalières (certains établissements proposent, par exemple, un programme de kinésithérapie postopératoire interne et d’autres pas).
L’état de santé général du patient pourra également avoir une influence sur la durée de séjour à l’hôpital ou à la clinique.
La RAAC signifie Récupération Améliorée Après Chirurgie. Il s’agit d’un type de programme visant à permettre au patient de récupérer et reprendre son autonomie plus vite après une chirurgie en toute sécurité.
La RAAC repose sur un travail d'équipe multidisciplinaire incluant chirurgiens, anesthésistes ainsi que l'ensemble du personnel médical et paramédical, mais aussi le patient lui-même.
La chirurgie ambulatoire prévoit une prise en charge médicale sur une durée limitée à une journée sans que le patient passe la nuit à l’hôpital.
Par exemple, une prise en charge ambulatoire, à l'opposé d'une hospitalisation traditionnelle, permet de diagnostiquer, de traiter, de suivre un patient sans que celui-ci ne soit hospitalisé.
Selon différents critères (pathologies, types d’intervention…), le chirurgien pourra proposer une prise en charge RAAC ou ambulatoire.
La remise en mouvement se veut, généralement, la plus précoce possible de manière à éviter les complications liées à la position couchée prolongée.
L’arrêt de travail est lié au temps nécessaire pour une bonne récupération fonctionnelle. Cette durée doit donc être appréciée par le chirurgien, individuellement. Elle sera évidemment plus longue en cas de métier nécessitant le port de charges.
Le type d’antidouleurs, la puissance de ceux-ci et le mode d’administration dépendent évidemment du type d’intervention, du vécu du patient...
L’objectif est de toute manière de réduire progressivement dans les heures qui suivent l’intervention la quantité d’antidouleurs pour tendre vers un arrêt, dès que possible.
Mankin KP, Moore CA, Miller LE, Block JE. Hemostasis with a bipolar sealer during surgical correction of adolescent idiopathic scoliosis. J Spinal Disord Tech. 2012;25(5):259-263.