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J'atteste par la présente que je suis un professionnel de la santé.
Nombreux sont ceux qui pensent que de traiter une sténose aortique à l’aide d’une intervention chirurgicale minimalement invasive au lieu d’une opération à cœur ouvert coûte plus cher aux hôpitaux. Toutefois, selon une étude canadienne récente, cette affirmation est incomplète et inexacte.
L’auteur de l’étude Breaking Down the Silos: Transcatheter Aortic Valve Implant Versus Open Heart Surgery a analysé l’impact budgétaire de différentes solutions offertes pour traiter les patients atteints de sténose aortique grave et symptomatique en comparant l’implantation transcathéter de valvule aortique (ITVA) minimalement invasive au remplacement chirurgical de la valve aortique.
Il a constaté que les coûts qu’un hôpital traitant un patient atteint de sténose aortique doit engager au cours d’un exercice financier sont légèrement inférieurs lorsque le patient subit une ITVA, car il doit généralement passer moins de temps à l’hôpital et présente moins d’événements indésirables (p. ex., une hémorragie potentiellement mortelle, une fibrillation auriculaire, un accident vasculaire cérébral ou un arrêt cardiaque) que lorsqu’il subit une opération à cœur ouvert.
« L’analyse indique que l’intervention d’ITVA coûte plus cher au départ, mais qu’elle est légèrement moins chère que l’opération à cœur ouvert si l’on considère les soins de santé que le patient reçoit dans l’année qui suit l’intervention, explique Hamid Sadri, auteur de l’étude et directeur des résultats sur la santé, de la recherche et de la technologie chez Medtronic Canada. Les hôpitaux gagneraient à examiner le coût d’un traitement sur une année plutôt qu’à considérer le coût de chaque intervention. »
Le traitement généralement utilisé dans les cas de sténose aortique à haut risque est le remplacement chirurgical de la valve aortique, une opération à cœur ouvert. Toutefois, il existe une solution minimalement invasive : l’ITVA. Elle consiste à implanter dans le cœur du patient une bioprothèse cardiaque au moyen d’un cathéter inséré dans l’aine.
« Lorsqu’elle est apparue il y a dix ans, l’ITVA était principalement réservée aux patients présentant un risque de complication extrême, mais son utilisation s’est progressivement étendue aux patients présentant un risque élevé dans de nombreux hôpitaux », explique Caroline Merineau, spécialiste clinique chez Medtronic.
M. Sadri a examiné le coût total du traitement d’une cohorte hypothétique de 100 patients présentant un risque élevé et souffrant de sténose aortique, y compris le coût de l’intervention chirurgicale, de la gestion subséquente des événements indésirables possibles et des visites de suivi au cours de l’année suivante.
Il a déterminé que le coût moyen par patient pour une procédure d’ITVA (52 576 $) est légèrement plus élevé que celui du remplacement chirurgical de la valve aortique (48 578 $). En revanche, le coût moyen de la gestion des événements indésirables au cours de la première année suivant l’intervention est plus élevé pour les patients ayant subi un remplacement chirurgical de la valve aortique (17 718 $) que pour ceux ayant subi une ITVA (11 754 $).
Par conséquent, M. Sadri a établi le coût total des soins pour la première année d’un patient subissant une procédure d’ITVA à 64 330 $, ce qui représente une économie de 1 996 $ par rapport au remplacement chirurgical de la valve aortique, dont le coût total s’élève à 66 296 $.
Bien que les économies par patient soient marginales lorsqu’on les examine individuellement, M. Sadri affirme que son étude révèle des implications plus importantes pour les hôpitaux si l’on prend en considération le nombre total de patients et l’optimisation des ressources de soins de santé.
Selon lui, il faut également tenir compte de la préférence des patients. Il souligne d’ailleurs qu’un certain nombre d’études indique que, lorsqu’ils ont le choix, les patients préfèrent subir une intervention minimalement invasive qui nécessite une hospitalisation plus courte.
À l’heure où les hôpitaux doivent s’assurer d’avoir les capacités nécessaires pour faire face à la pandémie de COVID-19, les interventions minimalement invasives, comme l’ITVA, peuvent jouer un rôle important et libérer des lits, selon Mme. Merineau.
« En soi, une seule intervention n’apportera peut-être pas un avantage substantiel à l’hôpital ou au système de santé. Par contre, si cette approche est reproduite pour une centaine d’interventions et de multiples technologies, la somme de toutes les économies pourrait être considérable », affirme M. Sadri.
Toutefois, pour réaliser de telles économies, les administrateurs d’hôpitaux doivent être prêts à revoir la manière dont ils prévoient les budgets et offrent les soins aux patients.
« Le système a créé des silos arbitraires au sein des hôpitaux. Les personnes ont tendance à se concentrer sur leur propre budget ou sur le coût pour leur propre service au lieu de tenir compte du coût total pour l’hôpital ou le système de soins de santé », explique M. Sadri.
Il estime que les hôpitaux pourraient réaliser des économies tout en offrant une meilleure expérience aux patients et au personnel hospitalier s’ils élaboraient des budgets en fonction du coût total du traitement des patients au cours d’un exercice financier et s’ils laissaient aux médecins la possibilité de prendre des décisions selon leur jugement professionnel plutôt que de leur imposer des allocations budgétaires par intervention.
« C’est le cheminement des patients qui devrait dicter où va l’argent, et non les différents services ou divisions du système de soins de santé, affirme-t-il. Si j’étais un patient, je m’attendrais idéalement à recevoir le meilleur traitement disponible, basé sur un jugement et des directives cliniques, et à obtenir la meilleure expérience possible. »
Vous trouverez la version complète de l’étude Breaking Down the Silos: Transcatheter Aortic Valve Implant Versus Open Heart Surgery ici: https://doi.org/10.1177%2F0840470420938067.