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J'atteste par la présente que je suis un professionnel de la santé.
Le Dr Jason Andrade dit aux gens qu’il est un électricien du cœur.
Mais plutôt que de réparer les systèmes électriques des bâtiments, le Dr Andrade, cardiologue et électrophysiologiste à l’Hôpital général de Vancouver, répare les circuits internes de ses patients.
Armé de données probantes issues d’une nouvelle étude canadienne qu’il a menée, le Dr Andrade espère que davantage de patients aux prises avec la fibrillation auriculaire pourront tirer profit d’une intervention novatrice mise au point au Canada appelée cryoablation. La cryoablation utilise l’énergie générée par le froid afin de faire baisser la fréquence cardiaque trop élevée.
« J’aimerais voir les patients qui en ont besoin être pris en charge au moment où nous pouvons leur assurer des résultats optimaux, plutôt que lorsqu’ils présentent un stade avancé de la maladie », dit-il.
La fibrillation auriculaire est une forme courante d’irrégularité du rythme cardiaque (arythmie cardiaque) qui touche environ 200 000 Canadiens[1]. L’affection chronique s’aggrave progressivement au fil du temps, altérant considérablement la qualité de vie et augmentant le risque d’AVC et d’insuffisance cardiaque. Elle a également une incidence économique sur le système de santé canadien qui représente des centaines de milliers de dollars chaque année.
Au Canada, les médicaments sont généralement utilisés comme traitement de première intention pour aider les patients atteints de fibrillation auriculaire à mieux maîtriser leur rythme cardiaque. Cependant, la maladie potentiellement mortelle réapparaît dans la même année chez environ la moitié des patients traités par un médicament[2].
Généralement, la cryoablation, une intervention minimalement invasive faisant appel à un froid extrême pour détruire les tissus du cœur causant des battements irréguliers, est envisagée seulement après le traitement par médicaments.
Toutefois, une étude clinique menée par le Dr Andrade et une équipe de chercheurs provenant de partout au Canada a montré que la majorité des patients ont obtenu de meilleurs résultats et ont présenté moins d’épisodes de fréquence cardiaque irrégulière lorsque la cryoablation était choisie comme traitement de première intention, au lieu des médicaments.
Dans le cadre de l’étude EARLY AF, plus de 300 patients canadiens provenant de 18 centres de santé partout au pays ont été suivis pendant toute une année. Environ la moitié des patients ont subi une cryoablation comme traitement de première intention, tandis que les autres se sont fait prescrire un médicament. Tous les patients ont reçu des implants visant à surveiller et enregistrer l’activité cardiaque en tout temps, et pendant toute la durée de l’étude.
Bien que l’état des patients se soit amélioré avec les deux types de traitement, leur état s’est davantage amélioré avec l’ablation comme traitement de première intention. .
Dr. Jason Andrade, cardiologue et électrophysiologiste
La recherche montre de façon claire que le traitement précoce par cryoablation a entraîné un taux de récurrence de la fibrillation auriculaire significativement inférieur par rapport aux médicaments prescrits. Les patients ayant reçu un traitement précoce par cryoablation présentaient une amélioration de la qualité de vie significativement supérieure, et étaient beaucoup plus susceptibles de demeurer asymptomatiques.
« Ce que nous avons constaté, c’est que chaque indicateur de résultat, peu importe la façon dont il était enregistré, s’est amélioré davantage avec la cryoablation comme premier traitement de la fibrillation auriculaire », a déclaré le Dr Andrade. « Bien que l’état des patients se soit amélioré avec les deux types de traitement, leur état s’est davantage amélioré avec l’ablation comme traitement de première intention. »
Le Dr Rob Stevenson n’a pas pris part à l’étude EARLY AF, mais il a une connaissance approfondie de la prise en charge de la fibrillation auriculaire, tant par les médicaments que par la cryoablation.
Le cardiologue du Nouveau-Brunswick, âgé de 52 ans, vit avec la FA depuis plus de 15 ans.
Ancien athlète ayant participé aux Jeux olympiques de Barcelone en 1992 comme membre de l’équipe équestre du Canada, le Dr Stevenson a commencé à présenter une arythmie cardiaque après avoir couru le marathon de New York en 2005.
Le problème est survenu de façon intermittente jusqu’à il y a environ cinq ans; c’est alors qu’il a commencé à se produire plus fréquemment et s’est avéré plus erratique. Les médicaments lui ont permis de traiter la maladie efficacement jusqu’à il y a environ deux ans, alors que les rythmes cardiaques irréguliers sont réapparus.
En forme et en santé malgré sa condition, le Dr Stevenson était un candidat de choix pour la cryoablation et a subi l’intervention en novembre 2019. Il n’a présenté aucun épisode de rythmes cardiaques irréguliers depuis son traitement par cryoablation.
« Même si j’ai réellement tenté de la traiter du mieux que j’ai pu et d’éviter les événements déclencheurs, il est venu un temps où la FA me contrôlait vraiment, plutôt que l’inverse », a-t-il dit.
Bien que la FA soit une maladie chronique et qu’il existe encore une possibilité que les symptômes reviennent, le Dr Stevenson n’a présenté aucun épisode de rythme cardiaque irrégulier depuis son traitement par cryoablation.
Selon le Dr Andrade, l’étude EARLY AF a des répercussions importantes sur la manière dont les patients atteints de fibrillation auriculaire peuvent profiter d’une meilleure santé et d’une qualité de vie améliorée, en plus d’avoir des incidences positives sur le système de santé.
Bien que les coûts initiaux de la cryoablation soient plus élevés que ceux des médicaments, l’adoption de l’intervention comme traitement de première intention pour les candidats appropriés pourrait réduire de façon significative et à long terme les coûts des soins de santé, en plus de limiter la pression liée à la capacité dans les hôpitaux.
Le Dr Andrade croit que les résultats des études cliniques appuient la nécessité de réévaluer la façon dont nous pourrions prendre en charge la fibrillation auriculaire par cryoablation.
« Si nous ne rencontrons que des patients présentant une fibrillation auriculaire établie, il devient plus difficile de la traiter », dit-il. « Lorsque nous pouvons voir les patients plus tôt, avant que la fibrillation auriculaire entraîne des changements structurels dans le cœur, les données montrent un plus grand taux de réussite en ce qui concerne la maîtrise de la maladie. »