6 SIGNES D’UNE SCOLIOSE CHEZ VOTRE ENFANT

les 6 signes de la scoliose

Il n’est pas toujours évident de savoir si votre enfant a une scoliose. L’été peut être le moment idéal pour faire une vérification à ce sujet. Si vous avez le moindre doute, consultez votre médecin.

Voir les 6 signes d'une scoliose en image

 

 

3 points À connaÎtre sur la scoliose 

1. Un diagnostic précoce est essentiel

Il est important d’effectuer des bilans de santé régulier pour que la scoliose puisse être détectée et prise en charge au plus tôt. Les diagnostics précoces maximisent les chances d’empêcher la déviation de s’accentuer. C’est pourquoi une inspection systématique du dos est recommandée au moins une fois par an chez les enfants et adolescents. 

2. La plupart des cas de scoliose n’ont pas de cause connue

Vous n’êtes pas responsable d’une scoliose diagnostiquée chez votre enfant. La scoliose idiopathique n’a ni de cause connue et il n'y a pas de méthode de prévention obligatoire. Une mauvaise posture ou des sacs à dos trop lourds peuvent entraîner d’autres problèmes de dos, mais pas une scoliose.

3. prise en charge de la scoliose  

La scoliose doit être suivie, mais seule une petite proportion (source ?) de patients nécessite un traitement chirurgical. Une partie des cas de scoliose sont pris en charge par l’observation, en particulier si le diagnostic a été précoce. Même s’ils doivent porter un corset, la plupart des enfants mènent une vie sociale et scolaire normale.

Bien qu’il soit difficile pour un parent de voir son enfant subir une opération, une intervention pratiquée à un stade précoce est généralement plus simple, car les courbures ont tendance à être plus souples, plus petites et une moindre portion de la colonne vertébrale doit être fusionnée. Cela dit, le soutien familial est important et la programmation doit tenir compte du fait que l’enfant ne pourra suivre les activités scolaires pendant plus d’un mois, selon le type d’intervention et d’approche.

6 conseils pour les parents

scoliose

La scoliose peut être difficile à accepter. En tant que parent, il est possible que vous ressentiez toutes sortes d’émotions (colère, tristesse, frustration, sentiment d’impuissance), et toutes sont parfaitement justifiées.

1.      Evitez de surprotéger votre enfant

  • La réaction naturelle d’un parent consiste à protéger son enfant pour qu’il ne se blesse pas. En fonction de la gravité de leur scoliose et des conseils des médecins, les enfants  - qui se connaissent souvent très bien - savent quelles activités physiques leur corps peut supporter. Essayez de pas empêcher votre enfant de faire ce qu’il aime.
  • Vivre une vie normale n’a en principe aucune raison d’aggraver sa scoliose, au contraire, cela va l’aider à mieux accepter sa scoliose et les traitements. Rester assis à la maison peut lui donner un sentiment de solitude et d’isolement..

2.      Ces enfants n’aiment peut-être pas ce qu’ils voient dans le miroir

  • Leur lutte n’est pas uniquement physique, car il arrive souvent que ces patients aient une piètre image d’eux-mêmes. S’ils doivent porter un corset à l’école, ils trouveront peut-être dur de suivre le traitement. N’oubliez pas que tout cela arrive au moment où le corps est en train de changer. Cela peut être lourd à supporter.
  • Bénéficier du soutien de la famille ne va pas tout changer, mais cela les aidera à se sentir mieux et à comprendre l’importance de respecter le traitement.

3.      Votre enfant peut parfois se montrer moins tolérant

  • Encouragez votre enfant à prendre progressivement des responsabilités dans les décisions concernant sa santé et son traitement. Il est important d’être compréhensif et de maintenir le dialogue avec votre enfant/adolescent, même si son état de santé ou ses choix de traitement le rendent furieux, car ce comportement est généralement dicté par la peur.

4.      Votre enfant n’est pas défini par sa scoliose

  • Votre enfant n’aura peut-être pas toujours envie de parler de sa scoliose. Cela peut être frustrant pour lui de se voir sans cesse se rappeler son état de santé par son entourage et de se voir constamment demander comment il se sent. Restez à l’écoute, mais ne laissez pas la scoliose occuper le premier plan.

5.      Encouragez votre enfant à être actif

  • A moins que le médecin n’interdise toute activité sportive, encouragez votre enfant à faire du sport. Non seulement cela renforcera les muscles de son dos, mais en plus, cela améliorera son bien-être et sa confiance en lui.

6.      Essayez d’être aussi bien informé que possible

  • Vous trouverez beaucoup de renseignement sur Internet. Profitez des sites web comme Améli, SOFCOT, Scoliose et Partage qui répondront à vos questions. En fonction de la région ou vous habitez, ne passez pas à côté des groupes de soutien tels que « Scoliose et Partage ».
  • Il est peut-être important pour votre enfant/adolescent d’écouter d’autres patients qui vivent la même chose et de discuter avec eux.

Référence

1

Ameli : Symptômes, diagnostic et évolution de la scoliose : 30 janvier 2020,consulté en avril 2020 : https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/scoliose/symptomes-diagnostic-evolution)